« L’ELN doit être bombardée et ne pas accepter de cessez-le-feu »

La déclaration que l’Armée de libération nationale, ELN, a publiée et dans laquelle elle indique qu’il n’y a pas d’accord avec le gouvernement national pour un cessez-le-feu multilatéral Elle a suscité différentes réactions dans les classes sociales et politiques, qui ont fait connaître leur position sur la question à travers les réseaux sociaux.

Bien qu’il ne soit pas un politicien et qu’il n’occupe pas non plus un poste de direction, Juan José Lafaurie Cabalfils du président de Fedegan et négociateur de paix de l’équipe gouvernementale avec l’ELN, et de la sénatrice du Centre démocratique, María Fernanda Cabalaime exprimer son opinion sur diverses questions d’événements nationaux, parfois avec des mots forts qui génèrent la polémique.

Le jeune étudiant en droit et qualifié de dauphin avec une position garantie dans les futurs gouvernements grâce aux positions de ses parents, Il a montré son désaccord avec l’acceptation par son père de la proposition du président Gustavo Petro de faire partie de la table des négociations avec l’Armée de libération nationale, ELN.

Juan José Lafaurie Cabal a publié un message sur ses réseaux sociaux dans lequel il montre son agacement face à la déclaration de l’ELN dans laquelle il affirme qu’il n’a pas accepté de cessez-le-feu avec le gouvernement national avec un message disant que le groupe de guérilla devrait être bombardé.
« Ce dont l’ELN a besoin, c’est d’être bombardée, ne cessez pas le feu »a déclaré Juan José Lafaurie Cabal sur son compte twitter.


Les réactions aux propos de Lafaurie Cabal ne se sont pas fait attendre et plusieurs internautes ont invité le dauphin politique à rejoindre l’Arméeque lui et sa mère défendent tant, et combattent le groupe de guérilla avec lequel le gouvernement national dirigé par Gustavo Petro espère consolider un processus de paix.

Malgré les différentes réactions à la situation entre le gouvernement et l’ELN, l’annonce de la guérilla a semé une grande confusion au sein de la présidence de la Républiquequi a réuni Gustavo Petro avec le ministre de la Défense et d’autres hauts fonctionnaires pour analyser la situation et déterminer la décision à prendre.

Le négociateur en chef du gouvernement national, Otty Patiño, a indiqué qu’il s’agit d’une proposition et non d’un accordmais il existe un décret signé par le ministre de la Défense nationale, Iván Velásquez, qui constitue le support juridique confirmant l’existence d’un accord.

L’existence du document pourrait conclure que l’Ejército de Liberación Nacional avait l’intention de conclure une cessation des hostilités convenue avec le gouvernement nationalmais cet accord a été démenti par la guérilla fondée en 1964 le mardi 3 janvier.