L’Iran a confirmé la mort de quatre conseillers du Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) à la suite d’une attaque israélienne contre un immeuble résidentiel enregistrée ce samedi dans le quartier Mezzeh de Damas.
« Une fois de plus, le régime criminel sioniste a envahi Damas, la capitale de la Syrie, et lors de l’attaque aérienne des combattants du régime agresseur et usurpateur, plusieurs forces syriennes et quatre conseillers militaires de la République islamique d’Iran ont été martyrisés », peut-on lire dans un communiqué. … du CGRI.
De même, Al Arabiya indique que parmi les victimes figure le nom de Youssef Omid Zadeh, également connu sous le nom de Sadiq, le commandant des renseignements de la Force Quds, une subdivision du CGRI, a rapporté RT.
Selon certaines informations, le bombardement aurait été mené par les forces israéliennes. Des sources ont indiqué à Al Arabiya qu’un groupe de trois avions militaires israéliens avait lancé deux missiles sur une zone située dans la partie ouest de la ville.
Pour l’instant, le nombre exact de morts et de blessés n’est pas connu, mais il varie en fonction des informations fournies par les médias. Selon les données présentées par le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, Rami Abdel Rahman, citées par l’AFP, l’attentat a fait 10 morts.
Cependant, l’agence Xinhua a fait état de cinq officiers du Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran (CGRI) tombés, suite à un reportage d’un média iranien.
En outre, une personne proche des gouvernements syrien et iranien a déclaré à Reuters que le bâtiment était autrefois utilisé par des conseillers iraniens qui soutiennent le gouvernement de Bachar al Assad, ajoutant qu’il avait été complètement rasé par « des missiles israéliens précisément ciblés ». Les ambassades du Liban et d’Iran sont situées dans le quartier où l’attaque a eu lieu, indique Al Arabiya, citant AP.
De son côté, un porte-parole du Jihad islamique palestinien a indiqué qu’aucun de ses membres n’avait été blessé après l’attaque.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux, dont la véracité n’a pas été vérifiée de manière indépendante, montrent un panache de fumée s’élevant au-dessus d’une zone résidentielle.
De son côté, un porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, cité par Tasnim, a souligné que les attaques contre le territoire syrien sont un signe de l’impuissance du « régime sioniste tueur d’enfants » sur le champ de bataille et une tentative d’escalade des tensions. dans la région. Par ailleurs, selon PressTV, Téhéran a indiqué qu’il se réservait le droit de répondre au meurtre des conseillers iraniens.
Attaque iranienne contre une base du Mossad en Irak
Le bombardement israélien de Damas survient quelques jours seulement après que le CGRI a lancé des attaques de missiles balistiques contre la ville d’Erbil, capitale du Kurdistan irakien. L’une des cibles touchées était un quartier général des services de renseignement israéliens, selon Téhéran. Plus tard, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a déclaré que son pays respectait l’intégrité et la souveraineté de l’Irak et que ses attaques visaient des agents du Mossad.
La veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré qu’il menait des attaques directes contre l’Iran et qu’il faisait tout son possible pour empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. « Qui a dit que nous n’attaquions pas l’Iran ? Nous attaquons », a déclaré Netanyahu, ajoutant que Téhéran est « la tête de la pieuvre et ses tentacules sont visibles partout, des Houthis au Hezbollah et au Hamas ».
❗️Téhéran confirme la mort de 4 conseillers iraniens après une attaque israélienne à Damas
– RT Ultima Hora (@RTultimahora) 20 janvier 2024