Les fêtes scolaires ont rendu hommage à San Juan

La cathédrale Notre-Dame de Copacabana de Guarenas, à Miranda, a été remplie de battements de tambours, de chants et de danses offerts par les fêtes scolaires à Saint Jean-Baptiste.

La cultiste de la Parranda de San Juan de cette ville, María Almeida, a souligné que l’homélie a été célébrée par le curé José Antonio Barrera pour 70 enfants de plus de dix établissements d’enseignement, parmi lesquels Los Azulejos, Ambrosio Plaza, Yolanda Martínez , ainsi que Menca I et II.

Les parranderitos étaient accompagnés des membres de la grande parranda. Les adultes touchaient les peaux pendant que les petits dansaient et chantaient les vers traditionnels.

À la fin de la messe, les groupes se sont rendus sur la Plaza Bolívar, où ils ont montré leurs tours et leurs voix devant la figure équestre du Libérateur.

Tous portaient de petites répliques du saint qui donne tout dans leurs niches, entourées de fleurs de différentes couleurs.

Almeida a indiqué que l’activité s’est poursuivie à la Maison de la Culture Antonio María Piñate pour visiter les expositions sur San Juan et San Pedro.

Ce fut une nouvelle occasion pour eux de danser et de chanter les chansons apprises dans les ateliers donnés par les agriculteurs dans dix écoles de la ville.

Almeida a indiqué que cette intronisation fait partie du programme San Juan va à l’école, promu par les célébrants eux-mêmes, qui a pour but de faire connaître la fête et le culte en l’honneur de San Juan, qui est un patrimoine culturel immatériel de l’humanité, en plus de former les générations futures de praticiens pour garantir la présence de cette expression dans le temps et l’espace Guarenero.

Le cultiste et le directeur de la culture, Edgar Carmona, ont accueilli les garçons dans le lieu culturel.

Ce jeudi 23 les parrandas s’échauffent

Le président de la Parranda San Juan de Guarenas, Luis Rivas, a expliqué que ce mercredi 23 juin, l’activité commence avec la décoration de la Plaza Bolívar et de la cathédrale. Des fleurs artificielles et des rideaux rouges et jaunes seront placés. Le premier ton représente la cape du saint et le sang versé par les esclaves à l’époque coloniale ; tandis que le jaune fait référence à la richesse du pays, au soleil qui favorise les moissons et au Vatican.

À 17h00, les soirées commenceront dans les secteurs de la Vuelta de la Hoya, Los Naranjos, La Pelota et Los Baños de Las Clavellinas.

À Guatire, les cultistes adapteront leurs lieux pour le sillage, avec la décoration du lieu et la préparation de l’autel pour le saint, comme indiqué par Juana Hernández de la Parranda de San de Ñeta. Elle, ses camarades de classe et l’Armaira Avariano Child Parrandita feront de même à la Casa Sindical sur le premier boulevard, où ils hacheront des légumes pour préparer une grande soupe.

Il y aura aussi du mouvement au siège des groupes Tony (Las Casitas), Basalta (Cupo), Paula Pérez (El Ingenio), Alzur (El Ingenio), Lucio (Los Malabares), Sixto et Los Bachacos (Valle Verde).

À 15h00, un groupe représentatif de chaque parranda apportera son image du saint à l’église Santa Cruz de Pacairigua, afin qu’ils passent la nuit dans cette enceinte religieuse, un rituel connu sous le nom d’enfermement du saint, qui sera accompagné d’un petit battement de tambour.

Cette activité ne fait pas partie de la tradition Guarenas, selon le dossier qui a été présenté à l’UNESCO pour déclarer cette tradition Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité en décembre 2021.

Juana Hernández était la cultiste déléguée de Zamora qui a défendu l’héritage du culte de San Juan devant l’Unesco.