Nous vivons une situation de recul économique au Brésil – Jornal da USP

« Cette question de l’augmentation du nombre de bidonvilles et de personnes en situation d’insécurité alimentaire, ou de faim, est liée aux conditions générales de vie, à la crise économique et à la dimension du chômage. […]. Nous avons suivi la forte hausse de l’inflation au Brésil, l’augmentation du coût du panier alimentaire de base, et puis nous avons un scénario très inquiétant du point de vue du compromis des revenus des familles à faibles revenus qui paient un loyer […]. Plusieurs études montrent l’intensité du marché locatif, même dans les bidonvilles, il n’est donc pas possible de savoir si ces personnes paient nécessairement des redevances ou même un loyer, car elles vivent dans des zones irrégulières, des quartiers précaires, et ont l’engagement de revenus pour le paiement du loyer. et la consommation de base, qu’il s’agisse du panier alimentaire ou du gaz de cuisine, qui a considérablement augmenté […]. Malgré des mesures importantes qui étaient nécessaires, telles que l’aide d’urgence, la durée de l’aide et sa valeur n’ont pas été suffisantes pour faire face à l’ampleur du problème […]. Dans une situation de crise économique, telle que nous la vivons, nous avons besoin de l’intégration des politiques publiques. Des politiques universelles dans le domaine de la santé, articulées avec des mesures importantes dans le domaine de l’éducation[…]. Avec le retour attendu des cours, ici dans l’État de São Paulo, au moins, nous avons un retour important, qui est la politique du déjeuner, même s’il n’a pas été totalement paralysé pendant la pandémie ; plusieurs stratégies ont été définies pour garantir l’accès des familles les plus vulnérables […]. Le retour à l’école a cette mission importante, mais même ainsi, nous devons réfléchir à des politiques actives de sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les familles qui n’ont pas d’enfants d’âge scolaire. […]. Il faut repenser cette intégration des politiques d’aide sociale, de santé, d’éducation et de nutrition […]. En plus de faire progresser ce que l’académie a très bien fait, c’est-à-dire la caractérisation mise à jour des conditions de vie dans ces endroits. Pour cela, nous avons besoin des données du recensement démographique […]. Il a une caractérisation précise de ce que sont les contenus sociaux, dans lesquels il y a le profil des résidents qui habitent les lieux, sans cela il est difficile de planifier des politiques publiques […]. Il faut avancer dans l’identification de ces personnes, sans parler des personnes vivant dans la rue, ce qui est un autre défi […]. Faire progresser l’intégration des politiques sociales […]. Dans ce type de situation, il faut nécessairement combiner des politiques d’urgence, centrées sur les plus vulnérables, avec des politiques universelles de long terme. Il ne s’agit pas seulement de politiques à court terme […]. Nous aurons besoin de politiques structurelles et sociales intégrées capables de lutter contre ce scénario, en particulier en mettant l’accent sur la faim. »