23 juillet 2020-11: 55 p. m.
Pour:
Éditorial.
Après plusieurs années de luttes difficiles où la volonté de mettre des obstacles et des limites était notoire, mercredi dernier la loi établissant le cahier des charges des marchés publics a été sanctionnée par le président de la République. C'est une lueur d'espoir sur la voie qu'il doit emprunter vers la transparence qui protège les biens publics de la corruption et des intérêts particuliers.
La loi 2022 dit textuellement: "L'Agence nationale pour les marchés publics de Colombie pour l'achat efficace ou quiconque prend sa place, adoptera des documents standard qui seront obligatoires dans l'activité contractuelle de toutes les entités soumises au Statut général des marchés publics de l'administration publique." Cela signifie que les contrats, les audits, les consultations et la conception des travaux dans toutes les entités étatiques et à tous les niveaux de l'administration publique doivent se conformer aux modèles établis à cet effet par l'agence susmentionnée.
Bien entendu, ces documents doivent consulter les réalités des entités et des territoires dans lesquels la passation de marchés aura lieu. Et en plus de la réglementation pour donner une réelle mise en œuvre à la loi précitée, l'extension de ce modèle est en attente, incluse dans les six propositions présentées en 2018 par le gouvernement actuel pour lutter contre la corruption, pire ennemie de la crédibilité des institutions et l'un des grands facteurs de mécontentement des Colombiens à l'égard de l'administration publique.
Cette décision n’a pas été facile à mettre en œuvre. La manière dont la contractualisation est devenue l'un des facteurs les plus importants du financement de la politique et des élections est vox populaire, au point qu'un entrepreneur général de la Nation a défini l'alliance entre les candidats postes d'élection populaire et les donateurs ou candidats à des contrats exécutés par des entités nationales, départementales et municipales. Cela a conduit à la création des «contrats sur mesure», la manière de définir ceux sur mesure pour les cartels ou les entreprises auxquels ils ont été attribués.
Et l'intérêt d'inclure les gouverneurs, les maires et les membres du Congrès dans l'élaboration des contrats modèles doit également avoir été surmonté, ce qui a permis leur incidence et même leur contrôle par des facteurs politiques sans rapport avec l'efficacité et la transparence. C'étaient des tentatives dont l'initiative était au bord de l'échec. Heureusement, cette intervention a été surmontée et la route semble libre pour dissiper les doutes et la corruption, une activité fondamentale pour le bon progrès du pays, dont le détriment pour le Trésor a été calculé à des dizaines de milliards de pesos.
Désormais, Efficient Colombia a le devoir juridique et moral de créer les contrats types que la bonne administration de l'Etat exige à tous les niveaux. Avec cela, une mesure très importante est franchie pour sauver la crédibilité de la gestion de l'État, en plus de lutter contre le vol en toute impunité contre la foi publique. Telle est la réponse attendue par les Colombiens.